Les résultats sont tombés, et vous venez d’apprendre que vous n’êtes pas admissible cette année.
Le choc, la déception, l’incompréhension peut-être… C’est une étape difficile, nous le savons.
Pourtant, cet échec ne remet pas en cause votre légitimité, ni votre capacité à devenir enseignant(e).
Il peut même, avec un peu de recul, devenir un levier puissant pour progresser et repartir avec plus de solidité.Alors comment encaisser le coup et réagir face à cette nouvelle ?
Le choc, la déception, l’incompréhension peut-être… C’est une étape difficile, nous le savons.
Pourtant, cet échec ne remet pas en cause votre légitimité, ni votre capacité à devenir enseignant(e).
Il peut même, avec un peu de recul, devenir un levier puissant pour progresser et repartir avec plus de solidité.Alors comment encaisser le coup et réagir face à cette nouvelle ?
1. Accueillir la déception sans culpabiliser
Il est tout à fait naturel de se sentir déçu(e), abattu(e) ou même en colère. Vous avez investi du temps, de l’énergie, de l’espoir.
Accueillir ces émotions est une première étape saine. L’échec fait partie du processus d’apprentissage. Il n’est pas synonyme d’incompétence : il indique simplement que, dans un contexte donné, les conditions n’étaient pas réunies cette fois-ci pour réussir.
Accueillir ces émotions est une première étape saine. L’échec fait partie du processus d’apprentissage. Il n’est pas synonyme d’incompétence : il indique simplement que, dans un contexte donné, les conditions n’étaient pas réunies cette fois-ci pour réussir.
2. Rappelez-vous : un concours n’est pas un jugement de valeur
Le CRPE est un concours, pas un diplôme. Cela signifie qu’il est sélectif, et que même des candidats compétents peuvent ne pas être retenus.
Échouer à l’écrit ne signifie pas que vous ne valez rien ou que vous ne pouvez pas enseigner. Cela signifie simplement que vous n’avez pas encore coché toutes les cases requises pour franchir cette étape, dans ce contexte précis.
Échouer à l’écrit ne signifie pas que vous ne valez rien ou que vous ne pouvez pas enseigner. Cela signifie simplement que vous n’avez pas encore coché toutes les cases requises pour franchir cette étape, dans ce contexte précis.
3. Prenez le temps de l’analyse
Lorsque l’émotion s’apaise, prenez un moment pour réfléchir :
- Qu’est-ce qui a fonctionné dans votre préparation ?
- Quels ont été les points les plus difficiles pour vous ?
- Avez-vous manqué de temps, de méthode, de cadre, d’accompagnement ?
- Avez-vous identifié des lacunes dans vos connaissances ou votre gestion du temps le jour J ?
Faire un point honnête et bienveillant sur votre parcours est essentiel pour préparer une nouvelle stratégie.
4. Ne vous comparez pas aux autres
Il est parfois tentant de se comparer à d’autres candidats déjà admissibles, qui semblent “maîtriser” leur préparation.
Mais n’oubliez pas que chacun avance à son rythme. Peut-être ces personnes se préparent-elles depuis plusieurs mois, voire plusieurs années.
Vous êtes dans votre propre temporalité, et ce n’est pas parce que vous ne réussissez pas maintenant que vous ne réussirez pas bientôt.
Mais n’oubliez pas que chacun avance à son rythme. Peut-être ces personnes se préparent-elles depuis plusieurs mois, voire plusieurs années.
Vous êtes dans votre propre temporalité, et ce n’est pas parce que vous ne réussissez pas maintenant que vous ne réussirez pas bientôt.
5. Les automatismes prennent du temps
La préparation au CRPE demande de la répétition, de l’expérience et du recul.
Les premiers mois, les notions peuvent sembler floues, les attendus peu clairs. C’est normal.
Les automatismes se construisent progressivement, à force d’entraînements, de corrections et de remises en question. Vous êtes en train de les bâtir.
Les premiers mois, les notions peuvent sembler floues, les attendus peu clairs. C’est normal.
Les automatismes se construisent progressivement, à force d’entraînements, de corrections et de remises en question. Vous êtes en train de les bâtir.
6. Restez dans la dynamique
Même si vous prenez un peu de distance pour souffler, veillez à garder un lien avec votre objectif : lire régulièrement, suivre l’actualité de l’éducation, retravailler certaines notions.
Le plus important est de ne pas sortir complètement du mouvement, pour ne pas perdre le fil.
Le plus important est de ne pas sortir complètement du mouvement, pour ne pas perdre le fil.
7. Entourez-vous et osez demander de l’aide
Préparer ce concours seul(e) peut être épuisant.
Rejoignez un groupe de travail ou une préparation au concours comme le propose Drôles2formation, si vous en ressentez le besoin.
Échanger, partager vos doutes, bénéficier de conseils vous permettra de rester motivé(e) et d’éviter l’isolement.
Vous n’êtes pas seul(e).
Rejoignez un groupe de travail ou une préparation au concours comme le propose Drôles2formation, si vous en ressentez le besoin.
Échanger, partager vos doutes, bénéficier de conseils vous permettra de rester motivé(e) et d’éviter l’isolement.
Vous n’êtes pas seul(e).
8. Revenez à votre vocation
Pourquoi voulez-vous devenir enseignant(e) ? Qu’est-ce qui vous anime ?
Reconnectez-vous à cet objectif en vous posant les bonnes questions. Il vous aidera à tenir, à vous recentrer, à ne pas abandonner.
Reconnectez-vous à cet objectif en vous posant les bonnes questions. Il vous aidera à tenir, à vous recentrer, à ne pas abandonner.
Pour terminer, gardez en tête qu’échouer aux écrits du CRPE ne marque pas la fin de votre parcours. C’est un détour, pas une impasse.
Vous avez appris, grandi, et rien de ce que vous avez investi n’est perdu.
Vous pouvez réussir. Pas forcément du premier coup, mais avec persévérance, lucidité et confiance. Et surtout : vous avez le droit de recommencer, autrement et mieux.
Vous avez votre place dans ce métier.
Continuez à y croire!